THE BEAST INCARNATE - MURASAKIRA Kimiko [100 %]

Caractère

La jeune Murasakira est tout ce qu’on peut attendre du gros tas de muscles habituel. Du moins, en apparence. En effet, peu perspicace et souvent tête en l’air, elle est très souvent sujette à des remarques vis-à-vis de son intelligence de la part de ses collègues. D’un naturel belliqueux, Kimiko est empreint d’un esprit combatif, guerrrier, prenant énormément de plaisir à se battre. Ainsi, elle n’hésitera pas à accepter le moindre défi en lien avec un combat ou à provoquer la ou les personnes à qui elle s’adresse en espérant qu’elle fasse l’affaire. La gigantesque shinigami est un être à part, notamment à cause de son passé très sombre. La belle rousse, lorsqu’elle cède à ses émotions, à tendance à faire preuve d’une extrême violence, n’hésitant pas à torturer ou à démembrer ses proies à l’aide de ses mains surpuissantes. L’un de ses rituels au cours de cette phase est de baigner le visage dans le sang de son adversaire, du bas de ses yeux jusqu’à sa mâchoire. Symbole de son instabilité mentale. Impulsive, elle répond malheureusement avec une facilite déconcertante aux provocations ou aux réponses pleines de répartie dont elle est victime, cédant bien trop facilement à ses émotions. Susceptible me direz-vous ? Tout à fait.

Ayant vécu une vie sortant de l’ordinaire, il arrive parfois à cette femme à la musculature hors du commun de faire preuve d’un manque d’élégance flagrant, de ne pas répondre aux codes et autres standards que l’on attend d’une femme. À vrai dire, elle a plus de similitudes avec bons nombres d’hommes dans ce domaine. Se souciant très peu ce que l’on pense d’elle lorsqu’elle rote ou qu’elle a des flatulences. Souvent vulgaire via ses mots ou ses actes, Kimiko manque très souvent de tact. Ce personnage haut en couleur est d’un naturel extraverti, adorant se mettre en avant à la moindre occasion. Cet esprit libre et indépendant dispose d’un mauvais rapport à l’autorité. Détestant les abus de pouvoir et rechignant à effectuer les tâches qu’on lui assigne. Cet esprit libre ressort parfois sous la forme d’excès de débauche et de luxure. Malgré tous ces défauts elle n’en reste pas moins une personne protectrice envers ceux qu’elle tient. Elle n’en reste pas moins une personne loyale envers ses collègues et ses principes, désirant changer les rapports que le Gotei 13 a avec le Rukongai, bien trop souvent délaissé à son goût.  Toutes ces choses formant un voile épais dans lequel est dissimulé sa sensibilité.

Histoire

Notre histoire commence il y a un peu plus de trois siècles dans le Rukongai. La jeune âme qu’était Kimiko avait eu l’impression de se réveiller après un long sommeil par le soleil resplendissant de ce nouveau monde. Elle en était littéralement éblouie. La petite rouquine se réveilla complètement épuisée près d’un gigantesque saule pleureur. Une chose particulièrement surprenante que l’on pouvait constater était que, contrairement aux enfants de son âge, elle disposait d’une densité musculaire anormale. Elle était une enfant beaucoup trop musclée. Un corps souffrant d’une telle hypertrophie ne devait pas être en mesure de se bouger mais pour une raison inconnue, cela ne semblait pas être une problème. La vérité était que sa forte spirituelle l’aidait à se mouvoir. Très peu vêtue, elle se faufila à l’arrière d’une boutique pour s’emparer d’un kimono. Elle repartie aussi vite qu’elle était arrivée. Le tout recouvert d’un voile encombrant de honte. D’un bleu nuit vêtu, Kimiko arpentait les rues du Rukongai sans but précis, ou presque. Arrivée dans ce monde qu’elle ne connaissait en aucun point, la gamine rousse prit le temps de découvrir le monde environnant. De la foule agitée aux divers bruits causés par les babioles, Kimiko commençait à trouver tout ceci oppressant. Elle s’isola derrière un stand de fruits et légumes avant de s’emparer discrètement de quelques pommes. Elle comprit entre deux bouchées, perchée sur le toit d’une maison,  qu’elle avait atterri dans le 41ieme district du Rukongai. Un district de fiers marchands, les meilleurs du Rukongai. Une journée entière s’était écoulée dans ce “Rukongai”, mais les marchands partis, elle n’avait rien à se mettre sous la dent. Elle resta perchée sur son toit pour la restant de la nuit.La chute de température l’avait fait grelotter toute la nuit.

À son réveil, Kimiko se trouvait dans une chambre sous une couette bien épaisse que l’on lui avait si gentiment donné. Elle se réveilla en sursaut, le corps dégoulinant de sueur. Elle tenta de se faufiler discrètement en direction de la sortie en descendant les marches sur la pointe des pieds avant de sentir une main se poser avec fermeté sur son épaule.

“Pas si vite ma grande !”

Dit le mystérieux homme à la voix rauque. Son ton changea assez rapidement, pour être plus chaleureux. L’idée devait être de ne pas effrayer la morpionne. Après un bon chocolat chaud, le mystérieux homme lui expliqua le fonctionnement de ce bas monde qu’était la Soul Society. D’après ses dires, la Soul Society était ce qu’on pouvait qualifier de “Paradis”, un lieu où les bonnes âmes se retrouvaient après leur mort. Certaines d’entre eux naissaient ici à la suite de l’union de deux âmes. C’était une société presque ordinaire avec ses marchands, ses nobles, ses paysans et son armée. Après lui avoir expliqué l’organisation qu’était le Gotei 13, il se présenta. Il avait pour prénom Ken,et aucun nom de famille. Il disait vivre avec une famille de cinq enfants avec sa femme Keiko. Cette dernière était selon ses dires partie faire des courses avec les enfants. Ils n’avaient aucun lien de sang, tous avaient décidé de devenir une famille car tout simplement, ils n’en n’avaient aucune auparavant. Étant seule et livrée à elle-même, Kimiko avait décidé décidé de rejoindre cette famille. Comme bon nombre de foyers du Rukongai, le leur était composé d’orphelins . Ils avaient pour exception d’être de fins commerçants, les meilleurs du quartier. Ils vendaient tout un tas de choses. Des fruits et légumes en passant par la viande, le poisson et toutes autres babioles. Effectivement, nulle raison de leur trouver un nom au vu de la réputation dont ils disposaient. Kimiko  acceptée par ses frères et sœurs, était l’ainée de la famille. La jeune rouquine avait rapidement compris les rouages du monde des affaires, au point où elle était devenue leur atout majeur. Vendant à foison toutes leurs marchandises et rendant leur commerce prospère. Le domaine dans lequel elle excellait plus que tout était dans la livraison. Depuis peu, Kimiko arpentait tout le Rukongai avec d’énormes colis sur son dos, des montagnes de produits divers et variés le tout dans un temps record et à plusieurs reprises dans une journée. La jeune ado tirait profit de sa condition physique bien au-dessus de la moyenne. C’est en prenant conscience de cela qu’elle proposa à Keiko de vendre en dehors de leur district. D’abord réticente, Keiko finit par accepter d’augmenter le nombre de courses après que son aînée lui ait exposé le pléthore d’avantages à avoir en suivant cette voie. C’est ainsi que le petite rouquine se vit gagner en muscle, en agilité et en rapidité à force de courir dans tous les sens, de survoler le Rukongai de toits en toits. Valorisée, reconnue à sa juste valeur, elle était heureuse. Sa famille aussi.
Peut-être même trop pour certains.


Leur récente croissance dans le monde des affaires avait attiré l’attention d’un bon nombres de personnes : paysans, marchands, nobles mais surtout des mafieux. En effet, au cours des dix dernières années, le clan Shingen, un clan de mafieux notoire du Rukongai ne cessait de leur rendre visite, clamant vouloir que notre chère famille travaille pour eux. On disait de ce clan qu’il était là part d’ombre de la Soul Society. Paris, prostitution, informations secrètes, extorsion. Rien ne leur était étranger. La première fois  que les brutes du clan Shingen étaient allées à l’encontre de nos commerçants, ils s’étaient présentés comme étant d’honnêtes gens voulant que la famille de Kimiko travaille pour eux. Le contrat qu’ils avaient proposé fut alors déchiré sous leur yeux par Ken. Signer avec eux c’était renoncer à un futur plus grand et renoncer à une partie de leur liberté. Ce petit jeu dura quelques mois, avant que des personnes ne finissent par venir munis de masques pour saccager les lieux. Permettant alors à ce gang de revenir et de proposer avec insistance d’autres contrats maintes et maintes fois. Les années passèrent et la situation se dégradait. Ils venaient maintenant sans se cacher, détruire leurs stands et leur foyer, espérant au moins qu’ils arrêteraient de vendre et donc, de marcher sur leurs plate-bandes. Mais, il n’en était rien, notre chère famille se relevait et allait de l’avant avec le sourire. Reconstruisant leurs édifices pièces par pièces. Toutes ces histoires avait apporter un énorme soutien d’une majeure partie du Rukongai et même de plus gros profits. Jusqu’au jour où….



Un beau soir, alors que toute la famille dormait paisiblement, Kimiko se réveilla dégoulinante de sueur et manquant cruellement d’air. Sa respiration était haletante, à cause de l’augmentation de température. Étrange se disait-elle avant de se lever en sursautant, réalisant que la maison prenait feu. Elle commença par réveiller ses frères et sœurs avant de réveiller ses parents. Ils sortirent pris de pranique de la maison en feu. Les derniers vestiges de leur bonheur s’effondraient sous leurs yeux. Ils se mirent à fondre en larmes avant d’être interrompu par un groupe d’individus. Il s’agissait de représentants du clan Shingen. De larges sourires se dessinèrent sous les yeux de Kimiko. Elle était comme pétrifiée, sachant plus ou moins ce qui allait suivre. Chacun d’entre eux dégaina son Katana avant de se jeter sur la famille apeurée commençant à découper père et mère, petits-frères et petites-sœurs, ne laissant personne en vie ou presque. En effet, l’aînée de la famille était la dernière en vie. Non pas car ils souhaitaient la maintenir en vie, mais plutôt car les circonstances avaient voulu que les choses se passent ainsi. Ces quelques secondes de tristesse et d’agonie profonde semblaient durer une éternité. Leur sang jaillissait sur à chaque coup d’épée avant de se déverser sur le sol et de créer d’énormes flaques. Son tour allait enfin venir. C’était la fin de sa vie, la fin de son bonheur, la fin de son histoire. Une fin qui, étrangement, mettait énormément de temps à venir. Le monde environnant se mit soudainement à fonctionner au ralenti. Incroyable, mais surtout incompréhensible pour l’enfant. Quoiqu’il en soit, c’était là sa seule chance de s’en sortir. Ce qui semblait lent pour elle se déroulait à une vitesse prodigieuse. La surcharge émotionnelle combinée aux aptitudes surhumaines de la gamine avait fait de Kimiko leur pire cauchemar. C’est ainsi qu’en l’espace de quelques secondes elle apparût en un éclair derrière ce qui aurait dû être son bourreau avant de lui infliger un puissant coup à l’arrière du genou et d’attraper sa tête pour lui briser la nuque, et ce sous les yeux ébahis des autres délinquants. Elle n’était pas à prendre à la légère. Petite par l’âge et par la taille mais grande par sa monstruosité tant physique que par ses muscles anormalement développés que par son âme désormais tourmentée. Elle poussa par la suite un grand cri, un hurlement qui résonna à travers tout le district. Une aura étrange accompagna ce hurlement, paralysant les assaillants sur lesquels elle se jeta. Profitant de leur peur et de l’effet de surprise, elle en attrapa un par la gorge avant de le plaquer au sol. Elle lui bloqua les bras avec ses genoux avant de le marteler de coups. Les poings sur lesquels avaient fini ses larmes se mirent à virer au rouge, à cause des éclaboussures de sang que ces deniers causaient. Elle ne voulait pas s’arrêter tant sa souffrance était grande et sa colère loin d’être apaisée. Impossible d’en arriver là tant qu’elle était plongée dans cet état de transe. À vrai dire, elle en était tellement submergée qu’elle n’avait pas vu remarqué le nombre croissant d’ennemis. Ces dernières l’enveloppèrent avec plusieurs couches de chaînes afin de l’immobiliser avant de l’assommer.



À son réveil, Kimiko se trouvait dans une cage, menottée, entourée d’autres personnes. La gamine se mit à fondre en larmes en se rappelant de l’image de sa famille gisant dans une flaque de sang. Vint alors un individu extravagant, portant tout un tas d’artifices sur lui. Il disait être Shingen Emma, le chef de clan de ces assassins et qu’il avait ouïe dire des prouesses de chacune des personnes présentes dans cette cage. Il fit une dernière annonce avant de partir.

“Un seul d’entre vous survivra et sortira de cette cage.”

Ainsi, pendant plusieurs mois , les personnes présentes dans cette cage s’entretuèrent de leur seuls poings, ou presque. En effet, une épée avait été laissée avec pour seul but de voir ces hommes et ces femmes se jeter dessus sauvagement. Cela devait être divertissant aux yeux des maîtres des lieux.Les cadavres s’empilaient les uns sur les autres. Chaque jour, les gardiens ramenaient une faible quantité de repas pour titiller cet aspect primitif qu’avaient les prisonniers. Ainsi étaient les conditions dans lesquels vivaient la gamine. Disposant d’un physique pour le moins particulier, elle attirait facilement l’attention et était donc sujette à beaucoup d’attaques des autres prisonniers. Bien qu’étant étonnamment prédisposée à ce genre de situations, elle finissait très amochée ou assommée, se prenant souvent des raclées. Les semaines passèrent et la gamine était toujours présente, ayant réussi à obtenir de plus en plus de parts et à flanquer de plus en plus de raclées. Son temps en cage lui avait donné la possibilité de développer ses aptitudes de combattantes. Elle était devenu une bonne observatrice et une grande tacticienne pour son âge mais surtout elle était crainte dans la cage, à tel point qu’elle gardait l’assiette quotidienne pour elle-même. Ce cirque dura neuf mois, neuf mois au bout desquels, Kimiko avait gagné en taille et en envergure, écrasant ses ennemis, les uns après les autres. Hommes, femmes et enfants, tous étaient morts de ses mains. Tous étaient avaient apparemment un potentiel de combat intéressant aux yeux de Enma, aucun n’avait été de taille. Elle sortit de la cage le corps recouvert de sang et d’entrailles. Un monstre de barbarie.

“Je le savais !!!! BWAHAHAHA ! Toi, t’es spéciale !”

Enma sautillait d’excitation sur son trône devant son joyau avant de lui expliquer sa nouvelle vie. Elle allait être l’un des nombreux combattants à combattre dans l’arène secrète du clan Shingen. À l’instar d’un cheval de course, de nombreuses personnes allaient être amenées à parier sur ses victoires, ses défaites ou sa mort. Kimiko était officiellement devenue son esclave de combat. Les combats allaient avoir lieu dans une partie secrète du Rukongai. Il s’agissait d’un monde souterrain dans lequel on pouvait retrouver le pire de la Soul Society à travers différentes activités considérées comme étant immorales:  De la prostitution via le quartier des plaisirs aux combats illégaux en passant par le commerce de diverses drogues. C’était un monde qui était étonnamment développé, beaucoup plus que le Rukongai. D’après ce qu’elle avait entendu, des membres éminents de la noblesse avaient été responsables de cette croissance rapide de ces lieux, participant eux-mêmes à certaines activités afin de profiter des bénéfices.

Enma s’était arrangé pour aménager la chambre de son joyau. C’était une ancienne chambre de prison, métamorphosée en une sorte de section d’un manoir traditionnel. On y retrouvait le côté extravagant d’Enma avec beaucoup de velours et quelques statues. Kimiko n’avait jamais séjourné dans un lieu aussi luxueux. Il fut un temps où l’enfant qui était en elle aurait été émerveillée mais aujourd’hui, avec tout ce qu’elle a vécu. Elle se contente désormais de rester impassible face à cette prison dorée, enterrant au plus profond d’elle son désir de détruire ce clan de racailles. C’est dans cet  environnement unique en son genre qu’elle ne cessa  de combattre un nombre incalculable d’ennemis, brisant les membres de certains, arrachant les bras et jambes d’autres, défigurant ses désormais proies, ou tout simplement tuant ce qui se dressait devant elle et ce, pour le plus grand plaisir d’Enma. Elle se sentait forte, plus forte que n’importe qui en ce monde. Mais il lui fallait une porte de sortie lui permettant d’éviter le clan Shingen. La gamine meurtrie par son enfance et au regard noir était devenue une combattante hors-pair qui avait plongé dans une barbarie sans égal. Adulée et crainte, elle avait fini par céder à tous les privilèges offerts par le chef de clan : gloire, luxure, prestige et depuis peu, un majordome…

Il s’appelait Kazuki Murasakira, et était tout ce qu’il y avait de plus beau et de plus pure chez une personne. Il disait avoir vécu toute sa vie ici au point même qu’il n’avait pas de souvenirs de ses parents. Il avait apprit au prix de sa dignité qu’il venait d’une famille de nobles désormais éteinte après avoir eu à se confronter au clan Shingen. Il en était le seul survivant. Son allure chétive et son manque d’énergie était en parfait contraste avec l’imposante et débordante d’énergie qu’était Kimiko. Le jeune noble était victime d’une condition jamais rencontrée auparavant. En effet, il avait tendance à dire que son corps refroidissait et que son cœur le brûlait. Il disait avoir pour rêve de voir le soleil. Étonnamment, ou peut-être pas, Kimiko s’était attachée à lui. Ils passaient leur temps à parler de leur passé similaire et à refaire le monde. C’est ainsi que la grande rouquine avait songé à vivre recluse avec son nouvel ami quitte à braver vents et marées dans ce voyage qui s’annonçait terrifiant. Elle allait laisser près de deux cents ans de souffrances derrière elle juste après le prochain combat.

C’était une routine que tous les deux connaissaient par cœur. Il préparait ses bandages et elle entrait dans cet état second. Son adversaire était un homme dégageant une certaine prestance et ne semblait même pas manquer de répartie. Un comique ? Voilà de quoi motiver la bête à l’écraser lui et sa langue aiguisée au plus vite et à quitter les lieux. Aussitôt commencé, le combat toucha à sa fin. Le mystérieux adversaire plongea son regard vide dans le sien, Kimiko comme beaucoup d’autres s’effondrèrent. Il avait semblé être la cause de cette pression insoutenable qui s’exerçait sur elle. À peine eut-elle cligné des yeux qu’il se retrouvait tout juste devant elle. Il l’assomma d’un revers surpuissant de la main sous les yeux ébahis de la foule.

À son réveil, Kimiko était entourée d’hommes et de femmes vêtus de noir. C’était les fameux shinigamis du Gotei 13. Ils étaient entrain de passer les menottes à l’ensemble du clan Shingen. Les courtisanes n’avaient pas été arrêtées, étant souvent victimes de leurs situations. Kimiko contrairement à elles, allait rejoindre le clan en prison. Alors qu’une nouvelle vie emprisonnée l’attendait, Kazuki s’interposa, clamant l’innocence de Kimiko et exposant les circonstances qui l’avaient amené à être la personne qu’elle était aujourd’hui. Après de nombreuses minutes à se concerter, les officiers présents décidèrent de laisser notre  duo s’en aller, notamment en raison du statut de Kazuki.

Ainsi ce monde souterrain vint à disparaître. Il put enfin voir le soleil. La fragile âme qu’était Kazuki avait eu l’impression de se réveiller après un long sommeil par le soleil resplendissant de ce “nouveau” monde. Il en était littéralement ébloui et heureux. Ses dernières années furent magnifiques. Il reprit les vestiges de son clan et redressa leur modeste manoir en compagnie de Kimiko qui avait été présente pour lui au cours de ses dernières années. Ils avaient trouvé leur petit paradis, ils étaient le paradis de l’autre. Désormais mariés, Kimiko hérita de son nom. Elle savait que sa vie à ses côtés allait toucher à sa fin. Il quitta ce monde avec le sourire ayant pu voir le soleil et rayonner à ses côtés.



Kimiko avait de nouveau tout perdu, ou presque. Elle avait gagné un désir de vouloir changer les choses, notamment pour le petit peuple du Rukongai. C’est ainsi qu’elle rejoigna l’académie, impressionnant les professeurs par sa grande maîtrise du Hakuda. Première de sa promotion dans ce domaine, elle était à la traîne dans la maîtrise du sabre. Son passé dans le monde souterrain devait en être la cause, ayant toujours préféré se battre à mains nues. Quant au Kido, c’était un domaine qui lui était certes étranger, mais loin d’être inintéressant. À vrai dire, elle appréciait énormément les cours à ce sujet. C’était sa nouvelle vie, loin de la criminalité, plus proche de la paix qu’elle avait trouvé chez la  noblesse qui l’avait accueillie à bras ouverts. Pour une fois dans sa vie, le chemin qui se dressait devant elle était tracé. Du bonheur et des tragédies. Il restait juste à les quantifier après en obtenant ce diplôme. Quantifier, adapter, changer. Telle était sa nouvelle vie au sein du Gotei 13.